Grâce à ses qualités pratiques, fonctionnelles et esthétiques, le radiateur sèche-serviettes électrique s’impose aujourd’hui dans la salle de bains. Avec lui, votre pièce sera toujours à bonne température et vos serviettes éponge chaudes et moelleuses.
Utilisant la technologie de la convection ou celle du rayonnement pour une chaleur homogène et enveloppante, le radiateur sèche-serviettes électrique permet de chauffer avec rapidité et précision la salle de bains, ainsi que les serviettes éponges que l’on pose dessus. Il peut également intégrer une fonction soufflante qui apporte, à la demande, une chaleur instantanée dans la pièce. Le radiateur sèche-serviettes électrique assure un confort sur mesure. Grâce au thermostat et à des fonctionnalités de programmation de plus en plus « intelligentes », cet appareil s’adapte à vos besoins pour un chauffage à la carte. Respectueux de l’environnement, il évite ainsi tout gaspillage d’énergie.
Quelle puissance choisir ?
Il faut savoir que la température idéale dans une salle de bains est de 24°C. Si la superficie de votre pièce est supérieure à 12 m2, en plus d’un radiateur sèche-serviettes chauffant, il sera préférable de prévoir une seconde source de chauffage. En règle générale, il faut compter au minimum 100 Watts par m2, 130 par m2 pour un meilleur confort. Sachez toutefois, que les appareils de moins de 500 Watts sont davantage des chauffages d’appoint et qu’ils ne chaufferont que vos serviettes.
Une installation sécurisée
Le radiateur sèche-serviettes est facile à installer, car aucun travail de plomberie n’est nécessaire. Par contre, son branchement électrique doit être fait selon les normes en vigueur. « Pour une totale sécurité dans les pièces d’eau, choisissez les appareils normalisés NF Electricité/Performance et Classe II double isolation, qui répondent aux niveaux d’exigence de qualité et de sécurité optimales. Comme un sèche-serviette trouve son utilité et sa place dans une salle de bains, il est nécessaire de respecter des normes de sécurité et d’installation. La norme NF C 15-100 établit la réglementation pour les installations électriques privatives. Dans une pièce d’eau, vous comprendrez qu’il n’y a pas matière à plaisanter pour l’installation électrique. La salle de bain est un lieu particulièrement exposé au risque électrique et des normes drastiques définissent les règles d’installation des appareillages. La norme définit quatre volumes réglementaires qui englobent et entourent la baignoire ou le receveur de douche. L’installation des matériels électriques dans ces volumes est interdite ou strictement accompagnée de mesures de sécurité » explique Yoann Partouche, électricien professionnel. « Le volume 0 représente la baignoire et le receveur de douche où le matériel électrique est strictement interdit. Le volume 1, au dessus de la baignoire (du sol jusqu’au-dessus du fond du receveur de douche) accepte un éclairage basse tension 12 V si le transformateur de sécurité se trouve en volume 2 ou 3. Le volume 2 est la zone située à moins de 60 cm de la douche ou de la baignoire et sur 3 m de hauteur. Elle tolère un éclairage de 12 V et une armoire de toilette éclairée de classe I et II (protégés des aspersions d’eau). Enfin, le volume 3 est situé au-delà de 60 cm de la douche et de la baignoire sur une hauteur de 2,25 m. Est admis le matériel de classe I et II (protégé des projections d’eau verticale). De plus, tous les circuits électriques d’éclairage (sauf basse tension), de chauffage et les autres appareils doivent être protégés par un dispositif DRHS (disjoncteur différentiel haute sécurité 30 mA), lequel coupe automatiquement le courant en cas de fuite ».
Par Laure Pierre