Osez le bois dans votre salle de bains !

Depuis quelques années, le bois fait une arrivée remarquée dans la salle de bains. Longtemps boudé, car soupçonné de mal supporter l’humidité, il se défait peu à peu de ces préjugés.

Le bois s’affirme désormais comme le matériau idéal pour créer une pièce chaleureuse et saine, vouée au plaisir et à la détente. Parfaitement isolant, le bois respire, absorbe naturellement l’humidité de l’air et n’est jamais froid. Quel plaisir au sortir du bain que de fouler pieds nus ce matériau doux et chaud ! Bien mis en œuvre, le bois respire et ne craint ni la vapeur, ni la condensation. Pour preuve : les saunas nordiques ont toujours été en bois ! Côté déco, la multitude d’essences et de finitions disponibles permettent de personnaliser la pièce à tous les goûts, du plus rustique au plus contemporain. Aux murs, plafond, cloisons de séparation… le lambris ciré ou huilé, naturel ou coloré donne le ton. Au sol, un parquet posé pont de bateau met en valeur le mobilier, quel que soit son style.

Accessoires et mobiliers

Le bois n’a jamais tant inspiré les designers. On trouve aujourd’hui de magnifiques baignoires, bacs de douche et lavabos en lamellé-collé ou en bois imprégné de résine. Les meubles sont en massif (pin, par exemple) ou en matériaux composites plaqués. Quant au caillebotis, il trouve parfaitement sa place dans la douche. La touche déco finale passera par les accessoires en bois : porte-serviette, tablettes, cadres de miroirs, porte-savons… Pensez à créer l’harmonie dans les teintes !

Des murs qui respirent

Dans une salle de bains, un lambris doit être ventilé : l’air doit pouvoir circuler derrière les lames. Optez pour une finition cirée ou huilée (huile de lin), un saturateur ou une peinture à l’eau. Evitez les finitions filmogènes (vernis) qui risquent de s’écailler. Toutes les essences sont possibles, attention toutefois aux bois riches en tanins (chêne, châtaignier…) qui risquent de déteindre.

Un parquet qui tient l’eau

Choisissez une essence de bois résistante à l’humidité. Il peut s’agir d’un bois européen (douglas, châtaignier ou mélèze…), d’un bois traité à haute température (THT) ou d’une essence tropicale (iroko, teck, doussié, ipé,…). La pose est obligatoirement collée. Pour éviter les infiltrations et assurer l’étanchéité, vous pouvez opter pour une pose « pont de bateau » : les lames sont aboutées et les joints réalisés en mastic polyuréthane. La finition la plus adaptée est l’huile, mais une vitrification est envisageable. Qu’elle soit naturelle ou contrôlée, la ventilation évitera tous risques de moisissure et de mauvaises odeurs.

Par Laure Pierre