SANIJURA Essentiel détail scié » Paris : Superbe contraste entre le noir et le blanc
Elisabeth a parfaitement réussi à maîtriser le volume de son vaste appartement parisien de 170 m2, dont la surface est répartie sur deux niveaux. Elle a su habilement jouer avec le blanc et le noir pour mettre de la vie dans cet ensemble, afin d’éviter toute monotonie.
Cette chambre est particulièrement confortable et agréable à vivre. A gauche, les tableaux du passé réchauffent ce que le moderne peut avoir de froid. Dressing en bois de citronnier (Alvaro). Tête de lit magnet » Le code du sommeil « , housse de couette « Méfiez-vous du dormeur ».
Allure stricte pour cette chambre, la plus grande de l’appartement. Elle a été conçue tout en longueur, ce qui permet de mieux absorber la lumière. Le piano Bösendorfer noir laqué est placé en retrait de l’espace repos. La bibliothèque a été réalisée sur mesure (Alain Marcillaud), tout comme le bureau (Alvaro). Sur le lit, housse de couette » Mélomane » et au sol tapis Saint-Honoré. Au fond, sur les placards en plexiglass sont imprimées des partitions.
Dans l’espace salle à manger, les murs sont habillés d’un tissu blanc tendu éclatant, donnant une impression d’espace et de profondeur. Le canapé et fauteuils en cuir blanc ont été réalisés sur mesure d’après une idée de la maîtresse de maison, qui a opté pour une hauteur d’assise plus basse. A gauche, les placards sont en plexiglass et imprimés avec des motifs » couverts « . A droite, sur le balcon, le mouton, plus vrai que nature, donne un petit esprit » campagne » à la pièce.
Dès la porte poussée, on découvre un intérieur qui se caractérise par deux mots : classe et sobriété. On constate, en effet, que le blanc et le noir sont les teintes prédominantes choisies par la propriétaire, une ex-châtelaine au franc-parler, qui a décidé de jeter définitivement aux oubliettes les » chichis et pompons » de son château du Gard. Conçu sur deux niveaux et disposant d’une terrasse de plus de 100 m2, cet appartement des années 70’s, qui disposait d’un potentiel relativement intéressant a été entièrement repensé par la maîtresse des lieux. « La rénovation a nécessité plus de neuf mois de travaux » précise Elisabeth, férue de décoration, chineuse « née« .
Dans le coin détente, au-dessus de la télévision, portrait grec sur plexiglass. Au sol, grand tapis Saint-Honoré. Fauteuil (Har Design).
Ici, le blanc immaculé s’associe à son compère le noir envoûtant, une couleur subtile, mouvante, intemporelle. Ces deux tons, on les retrouve à la fois sur les murs et dans le décor. Il ne faut pas oublier que les meubles modernes ont leurs exigences, tout comme les meubles de style. Ils ont également leurs lettres de noblesse. Le dépouillement des lignes et la sobriété du mobilier, comme des accessoires, exigent une grande maîtrise.
Dans le coin détente, au-dessus de la télévision, portrait grec sur plexiglass. Au sol, grand tapis Saint-Honoré. Fauteuil (Har Design).
Au-dessus du bar (Har Design), un porte livres en alu a été installé (Benchek). Les lampes Autruche ont été créées par Ingo Maurer.
Le cuisine fonctionnelle a été conçue par Bultaup. Le côté chaleureux de cette pièce est engendré par l’immense magnet représentant les membres de la famille. Sol en mosaïque Bisazza.
Dans la salle de bains, le noir envoûtant domine le blanc. Au fond, au dessus de la baignoire en corian (Thierry Recewski), le visage de Bonaparte est tout en mosaïque, comme l’ensemble des murs et du sol.
De l’immense terrasse (100 m2) on admire les plus beaux toits du monde… et la Tour Eiffel. Pour le côté nature, on retrouve les fétiches de la maison, trois belles poules de Houdan !
L’originalité, point fort de cet appartement
Dans cet appartement, chaque pièce est fonctionnelle et » respire « . Il existe une certaine hiérarchie de structuration entre l’espace, la lumière et le dispositif architectural. Il s’agit d’un véritable style. Le mobilier est rationnel, mais bien choisi. On s’aperçoit aussi que toutes les zones sont parfaitement cohérentes. Pour exemple, le salon-salle à manger où l’aménagement est judicieux. Dans cette pièce chaque pôle s’impose : coin repas, coin distractions et coin repos, et ce malgré le volume de l’endroit.
Dans la salle de bains, le noir envoûtant domine le blanc. Au fond, au dessus de la baignoire en corian (Thierry Recewski), le visage de Bonaparte est tout en mosaïque, comme l’ensemble des murs et du sol.
Tout ici semble léger et la magie du blanc, symbole de la lumière et de la pureté, opère. La décoration bien étudiée démontre aussi qu’il n’est pas toujours nécessaire de multiplier dans la même pièce trop d’objets et d’éléments, l’excès pouvant « casser » l’originalité. Souvent la peur du dépouillement peut entraîner des assemblages accablants pour le regard, ce qui n’est absolument pas le cas dans ce duplex parisien à l’esprit résolument avant-gardiste, un pied-à-terre où Elisabeth aime se retrouver entourés des siens entre deux voyages.
Par Laure Pierre – Photos Richard Dargent
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