Faire rimer hébergement de luxe et happening artistique : telle est l’ambition de la Villa No.174, une demeure anticonformiste située sur les hauteurs de Santa Teresa. Appelé le petit Montmartre de Rio, avec ses nombreux escaliers et ses maisons colorées éparpillées au fil de tortueuses ruelles pavées, ce quartier historique est implanté sur une colline au sud du « Centro » – le centre-ville de Rio.
Il se développe peu à peu dès le XVIIème siècle autour du couvent du même nom, les riches marchands y prenant leur villégiature pour échapper aux miasmes et à la chaleur de la ville. Ils y construisent des demeures de tous les styles, dont beaucoup d’inspiration française, entourées de jardins avec vue plongeante sur la Baie de Guanabara. En 1850, il est occupé par une population fuyant l’épidémie de fièvre jaune qui décime la cité. Aujourd’hui, Santa Teresa demeure un îlot un peu à part du reste de la ville, refuge bohème de nombre de musiciens, artistes et intellectuels. Le soir, ses cafés et restaurants sont pris d’assaut par une foule souvent jeune et branchée. Ses anciennes maisons coloniales et petites rues entremêlées lui gardent un charme particulier, empreint de nostalgie. Passage obligé pour gagner le Christ Rédempteur du Corcovado et le parc national de Tijuca, plus grande forêt tropicale urbaine du monde, il offre sur le chemin des vues impressionnantes sur la baie de Rio et les favelas, dont la tentaculaire « Favela dos Prazeres »
Une ancienne maison de maître
Cette ancienne maison de maître plantée au cœur d’un jardin tropical dispose de quatre studios à l’esthétique inclassable, fruit de l’imagination débridée de l’hôte des lieux, l’entrepreneur de mode Srdjan Prodanovic. Né à Sarajevo, il a passé une grande partie de son enfance au Maroc, puis en Italie. Après des études de communication à Lyon, il rejoint Paris où il devient attaché de presse d’Emanuel Ungaro, au cours des dernières années de règne du légendaire créateur. C’est là qu’il fait connaissance de Giambattista Valli, alors Directeur artistique de la prestigieuse maison. Ce dernier l’appelle à ses côtés lors du lancement de sa propre marque éponyme. Il travaillera auprès du couturier pendant quatre ans. En 2009, Srdjan Prodanovic créé la marque de chaussures Burakuyan avec le créateur allemand d’origine turque Burak Uyan. Mary Louise Parker, Gabrielle Union et Cameron Diaz comptent au nombre des stars internationales fidèles à ces somptueux escarpins aux lignes glamour et anticonformiste. Srdjan est également depuis 2010 le maître-d’œuvre du développement international de Sheriff and Cherry – une marque de lunettes de soleil au design et couleurs uniques en leur genre, dont Rihanna est l’une des plus célèbres aficionados.
Partout, le luxe est omniprésent
A l’intérieur, l’ancien et le moderne s’entrechoquent en faisant fuser d’étincelants éclats de couleurs, à la manière de ces vieux fauteuils chinés chez les antiquaires et retapissés avec les plus précieux tissus italiens. Pilier aux motifs végétaux verts crus jaillissant au beau milieu de la blanche « pool room », ouverte sur la piscine ; réminiscences Art déco, coloniales et années 60 dans trois suites aux vues panoramiques sur la Baie de Guanabara et le Pain de sucre. Aux murs, les imposants tableaux contemporains réalisés sur mesure par l’artiste peintre bosniaque Radmila Djapic Jovandic sont le fil rouge de ce lieu appelé à se métamorphoser en permanence, au gré des rencontres et coups de cœur du propriétaire. Mur extérieur livré à l’inspiration d’artistes-graffiteurs, exposition d’installations dans l’élégant salon principal, changement radical de couleur d’un couloir ou d’une terrasse… Il fait bon vivre dans cette exquise maison raffinée située dans un cadre idyllique et où le luxe s’ajoute au confort.
Plus d’infos sur www.villa174.com
wow, le salon prend tellement bien la lumière ! J’adore les rampes d’escalier. Les plantes vertes sont bien mises en valeur avec tout le blanc, le contraste est vraiment bien travaillé !